C & F Éditions

Grandir informés
Les pratiques informationnelles des enfants, adolescents et jeunes adultes

Anne Cordier

couverture - grandir informés
13,5 x 21 cm. - 344 p.
Collection Les enfants du numérique, 7
 

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Version imprimée
27 €
ISBN 978-2-37662-065-5
mai 2023
 
 

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Anne Cordier
dans les médias

Grandir connectés

Nous avons eu le plaisir de publier le premier ouvrage d'Anne Cordier en 2015.
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Version imprimée
25 €
ISBN 978-2-915825-49-7
octobre 2015
 
version numérique (epub) :
9 €
ISBN 978-2-915825-50-3
mai 2017
 
couverture - Grandir connectés
 

Grandir informés

Les pratiques informationnelles des enfants, adolescents et jeunes adultes

Anne Cordier

couverture du livre

 

C'est bien évidemment sur leur téléphone que les adolescents et les jeunes adultes s'informent. Mais comment le font-ils et elles ? Anne Cordier a suivi les adolescents rencontrés pour son précédent ouvrage Grandir connectés, sur le long terme et dans la confiance. Comment leurs pratiques informationnelles ont-elles évolué sur cette durée ?

Les témoignages présentés dans ce livre et les analyses d'Anne Cordier dévoilent les difficultés rencontrées pour accéder à une information de qualité. On y découvre chez ces jeunes un désir de « bien faire avec l'information » autant que l'importance des inégalités dans l'accès, les compétences de traitement de l'information, ou les relations avec les parents.

Cet ouvrage souligne les responsabilités essentielles de l'école et particulièrement de l'éducation aux médias et à l'information. Une plongée dans les pratiques réelles et diverses de la jeunesse, un souffle vivifiant et porteur d'espoir.

 
 

Anne Cordier

Anne Cordier

Après avoir été professeure documentaliste, Anne Cordier est professeure des universités en sciences de l'information et de la communication à l'université de Lorraine. Chercheuse au Centre de recherche sur les médiations (CREM), elle participe activement à la recherche sur les pratiques numériques à l'école, et l'éducation aux médias et à l'information en contextes éducatifs pluriels. Anne Cordier est l'autrice de Grandir connectés, chez C&F éditions (2015).

 

Lors de l'entretien réalisé à la rentrée 2016, alors qu'elle est étudiante en deuxième année à l'IEP, Amélie apporte un billet de train TER comme « objet marquant dans la construction de son rapport à l'information ». Je suis très surprise par ce choix d'objet qui me laisse un peu interdite... jusqu'à ce qu'Amélie l'explique.

Amélie : Alors, ça c'est un billet de train Lille Flandres-Béthune pour le rentrer le week-end en fait, et... c'est juste pour marquer peut-être la rupture entre... entre le moment où je suis à Lille où enfin, je travaille, et j'ai un rapport totalement différent à l'information. Du coup, j'essaie de penser un peu comme ça aussi, et j'arrive chez moi bah je regarde Les Reines du shopping pendant tout le samedi après-midi, je dors, et puis après, je repars à Lille quoi.

AC : Tu passes par Les Reines du shopping le samedi ?

Amélie : En fait, souvent je le mets en fond et je dors... Mais aussi quand je suis un peu moins wassingue que d'autres fois, je profite clairement de ma sœur jumelle avec Les Reines du shopping. Ça fait du bien, on se retrouve ensemble avec ma sœur jumelle, là je me lobotomise le cerveau, clairement, mais je le fais en conscience ! [elle rit] [...]

AC : Du coup, ce billet, tu dis que, qu'il symbolise une « rupture », je reprends ton mot, par rapport à l'information ?

Amélie : Ouais, du coup ouais. Là d'où je viens, j'avais pas le choix, fallait une rupture dans ce domaine-là si je voulais réussir ! Moi je pense que tu veux réussir et tu te donnes les moyens, ou tu veux pas et puis tu te plains pas. Alors, pour réussir, oui je mets toutes les chances de mon côté : Le Monde, France Culture, Arte, c'est mon quotidien pour y arriver ! Enfin clairement, c'est le fait d'arriver à Lille qui m'a... enfin d'avoir mes petites habitudes à moi, de faire comme je voulais. Et du coup, bah de bannir la télé, de...

AC : « Bannir », la télé carrément.

Amélie : « Bannir », parce qu'enfin, elle me sert pas à grand-chose.

AC : Tu as vraiment voulu cette « rupture », le terme est fort et j'imagine, te connaissant, que tu ne l'emploies pas par hasard ?

Couverture des deux ouvrages de Anne Cordier